Peinture, dessin et activités de création artistique 

Ces activités ont toujours occupé une place importante dans mon existence. D'abord figurative, et narrative, un temps inspirée par des thèmes africains, je me suis lancée au cours des années 2010 dans des créations plus libres, mettant le geste et la spontanéité au premier plan. Plus souvent suggérées qu'affirmées, mes peintures laissent place à l'imaginaire . 



J'ai aussi un attrait pour l'illustration, notamment numérique, qui s'est concrétisée dans les années 2000 pour le site InfoSphère, outil pédagogique réalisé dans le cadre de mon travail dans les bibliothèques de l'UQAM. Ce goût de l'illustration revient périodiquement, par exemple dans les séries Les amoureux ou Paix dans la ville.

 

Une démarche instinctive

Quand je peins, je ne veux pas penser ou suivre une logique rationnelle. Je me laisse guider par ma main qui m’entraîne dans un geste spontané. C'est de ce geste que naissent des formes qui vont progressivement s'organiser. Ma main les aide se structurer en un tout significatif. Je peux décider de les laisser à leur abstraction ou les accompagner à devenir plus précisément ces personnages que je vois déjà en elles. Je peux aussi décider de leur adjoindre collages, graphisme, écriture dont le message reste parfois à décrypter.

 

Où me situer dans les courants artistiques actuels ? Certes pas dans le courant de l'art contemporain. Voir à ce propos l'intéressante analyse de Nathalie Heinich sur le paradigme de l'art contemporain.  Où alors ? J'y ai réfléchi sans trouver de réponse satisfaisante. Et, un jour, je suis tombée sur cette phrase de Georges Braque : «Il n’est en art qu’une chose qui vaille : celle qu’on ne peut expliquer». J'ai donc mis, pour un temps, mon cerveau au repos ! 

​