Je marche au bout de moi-même pour te rejoindre… mais en vain,
La route est trop longue, trop tortueuse,
Plus je m’avance et plus tu t’éloignes,
Je marche au bout de moi-même et je tombe,
La chute est trop longue, trop abrupte,
Je me relève étourdie et veux remonter… mais en vain
Les parois sont trop lisses, trop raides,
Je marche au bout de moi-même et je disparais,
Je m’évapore comme une bulle légère,
Le ciel et trop vaste, trop sombre,
Je vole vers toi, mais tu t’envoles plus loin encore,
Je marche au bout de moi même, mais sais que je ne te rejoindrais jamais.

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* Texte inspiré d'une phrase tirée de : Joséphine Bacon, Kau Minuat - Une fois de plus, Mémoire d'encrier, 2023, page 28.