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8 avril 2024 : éclipse totale du soleil, un moment inoubiable

Ancre 5

Je suis souvent passée devant une tombe qui suscite en moi une admiration mêlée de tristesse. Une tombe toujours abondamment fleurie et dont le décor se renouvelle régulièrement : guirlandes de Noël, oeufs de Pâques, fleurs estivales, etc.

 

Une jeune femme est enterrée là, fauchée dans la fleur de l'âge. Il y a quelques jours, j'ai vu sur sa tombe une photo d'elle particulièrement émouvante : toute souriante, elle semble porter la pancarte où est inscrit le nom d'une gare, probablement en Italie. Intriguée, je me suis demandé ce qui avait bien pu lui arriver. Un accident ? Mue par je ne sais quel mouvement de curiosité, j'ai pris mon téléphone et ai commencé une recherche. À ma grande surprise, j'ai trouvé plusieurs informations à son propos.

« Le 27 mai 2021, Vanessa Musacchio, 26 ans, a soupé, puis a regardé un bout de télé. Un jeudi soir ordinaire à la maison. À 22 h 30, elle tombait de sommeil. Comme d’habitude, elle a dit : « Je t’aime, papa, je t’aime, maman », avant d’aller se coucher. Elle ne s’est jamais réveillée. Son cœur s’est arrêté de battre, de façon inexplicable. Et celui de Michael Musacchio [son père] s’est brisé en mille morceaux. Quand [la journaliste Isabelle Hatchey] lui demande de lui parler de sa fille, il sourit, intarissable. Les souvenirs se bousculent. Les autos des voisins que Vanessa déblayait par lendemain de tempête, sans qu’on le lui demande, juste pour aider. Les enfants qu’elle protégeait des intimidateurs de cour d’école. Cet employeur qui lui reprochait d’avoir trop d’empathie pour les clients… Vanessa était de toutes les causes. Elle voulait changer le monde, pour le mieux. »*

Quelle tristesse !

Fêtes et saisons
Ancre 3

Désolation, abandon, détérioration... Les mots me manquent pour décrire l'état du cimetière Notre-Dame-des-Neiges en ces mois de juin et juillet. Sans oublier les sentiments de frustration et d'indignation qui m'ont régulièrement habitée lors de mes dernières balades.

 

Certes, je me reconnais dans cette citation de Picabia « Ce qu'il y a de plus beau dans les cimetières, ce sont les mauvaises herbes » - Et qu'elles sont belles en ce moment ces mauvaises herbes ! -,  mais trop, c'est trop ! Comment comprendre qu'on puisse en arriver à un tel degré de négligence et de délabrement ?

 

On connaît la régularité des grèves et des difficultés de gestion du cimetière depuis plusieurs années, mais tout de même... La dernière grève dure depuis presque un an et il y a vraiment péril en la demeure du plus grand cimetière du Canada. Ce trésor du patrimoine religieux, mais aussi historique, politique, artistique, botanique, faunique et j'en passe risque des dommages irréparables. Sans compter les endeuillés qui ne peuvent ni enterrer leurs morts ni leur rendre visite.

Au fil des saisons
Ancre 1

Verglas du 5 avril 2023

 

Ces dernières semaines, j'ai été totalement impressionnée et désolée par les terribles dégâts causés par les 45 mm de verglas tombé sur Montréal le 5 avril 2023.

Des milliers d'arbres ont été déracinés, coupés en deux ou privés de nombreuses branches. Leurs troncs et leurs branches jonchent tristement le sol. Plusieurs sépultures ont même été endommagées. On se demande comment les cimetières en viendront à bout. Surtout celui de Notre-Dame-des-Neiges qui n'a pu être entretenu en raison d'une grève qui dure depuis plusieurs mois.

Les marmottes et le printemps

 

C'est le printemps. Les marmottes sont sorties de leur hibernation et creusent de nouveaux tunnels. Mais ce n'est pas sans conséquence pour les sépultures comme en témoigne cet os vu à côté d'une tombe.

Lire à ce propos :

Cimetière Notre-Dame-des-Neiges : des ossements à découvert, Journal Métro, Côte-des-Neiges, 14 avril 2023

Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, Montréal
Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, Montréal
Ancre 2
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