Tombes et caveaux

- 160 000 monuments funéraires

- Du plus pauvre au plus riche

- Du dépouillement à la profusion

« Il y a plus de 160 000 monuments funéraires sur le mont Royal. Si on estime qu'il y a 5% de ces monuments - le chiffre est prudent - qui ont un intérêt patrimonial, ça fait tout de même 8 000 monuments à découvrir », selon Alain Tremblay, directeur de l'Écomusée de l'Au-Delà. (La Presse, 31 octobre 2012). Une promenade dans ces cimetières s'apparente donc souvent à une visite dans un musée à ciel ouvert et procure un véritable enchantement.

Tombes et caveaux cimetières du mot Royal

Au premier plan, tombe du sculpteur Émile Brunet, surmontée d'une de ses oeuvres « La vierge au lys » (1977)

Ancre 2

Du plus pauvre au plus riche

« Les riches et les pauvres morts sont tous destinés à devenir poussière. Pourquoi distinguer les quartiers au cimetière ? » Thomas Gatabazi.

Riches ou pauvres, célèbres ou inconnus, nés ici ou ailleurs, les morts se démarquent par leur sépulture. Du caveau le plus impressionnant à la modeste croix rouillée plantée dans la terre, de la pierre tombale la plus décorée à la plus sobre, la cité des morts reproduit les inégalités de la cité des vivants. Ainsi, plusieurs Premiers ministres, plus d’une vingtaine de maires de Montréal, des personnalités du monde des affaires, des arts et de la culture ou du sport figurent en bonne place. Il n'en reste pas moins que la majorité des occupants laissent une trace peut-être moins grandiose, mais souvent plus personnelle et attachante.